Note de précision : quelle stratégie de développement pour le 21e siècle?

Actuellement, en matière de recrutement ou de politique du personnel, on ne peut plus considérer la personne comme un objet des ressources humaines. Le Management purement financier et economiciste est abandonné au profit du Droit au développement, la Soutenabilité.

Outre, le développement réduit uniquement à l’économicisme, plus précisément la croissance économique comme moteur et finalité du développement et la rentabilisation maximale à court terme, ne peut fonctionner avec les normes et valeurs dans les pays en développement. L’amélioration de la précarité des jeunes générations africaines exige une implication à long terme pluraliste et globale de tous les membres à l’effort de la soutenabilité économique et sociale de leur condition.

Babacar NDIAYE
SOCIETE CIVILE

Note de précision: le Marche du Carbone

Aujourd’hui, il y a un domaine tout a fait nouveau : le Marche du Carbone. Nous pouvons même parler de tendance boursière du carbone, de bromure de méthyle, de bromofluorocarbures (BFC), de SAO (Substances approvissants la couche d’ozone) etc..

Les échanges dans ce marché (le carbone découvert avant Jésus Christ) se font par tonnage, par étouffement sous terre ou sur mer. Il n’y a pas encore une structure qui forme des profils durables destinés à ce marché du carbone. C’est comme en Afrique, avec le taux exponentiel des amputations diabétiques, le marché d’organes subit de fortes demandes. Ce sont des compétences nouvelles qui nécessitent une transversalité et une interdisciplinarité que seul les gens qui travaillent dans les questions de durabilité ont de profils potentiels.

La plupart des grandes entreprises africaines ont des difficultés pour amener leur personnel en stage dans le domaine des MDP (Mécanismes de développement propre) ou des PP (Projets propres). Maintenant, il faut qu’on intègre les principes de nouvelles compétences alternatives et transversales déterminés exclusivement pour les acteurs sur le terrain de la Durabilité et la Soutenabilité. Ces nouvelles compétences du 21e siècle s’exercent sur une dimension nationale et régionale mais aussi globalement avec les différents partenaires internationaux.

Babacar NDIAYE
SOCIETE CIVILE

Jeunesse africaine: Formation et Développement durable

Les questions du Droit au développement, l’étique et l’équité dans la croissance préoccupent viscéralement les jeunes générations africaines. Les initiatives de la philosophie moderne et contemporaine du développement et de la croissance doivent être convoquées pour atténuer la précarité des jeunes générations africaines sur le plan national comme international.

Aujourd’hui, les jeunes générations africaines ne peuvent plus investir dans la DURABILITE. Les difficultés d’insertion professionnelle et sociale poussent les jeunes á quitter très tôt le système scolaire. Comme conséquences, nous avons en Afrique le phénomène des enfants soldats, les jeunes mercenaires á l’ouest de la Côte d’ivoire et l’émigration clandestine á travers les côtes espagnoles. Cette émigration clandestine a pris une proportion inquiétante auprès des jeunes subsahariens. Raison pour laquelle les autorités ont organisé une rencontre au Maroc pour apporter des palliatifs á ce phénomène d’émigration clandestine.
Est-ce que la Conférence de Rabat / Maroc du 10 au 12 Juillet 2006 apportera-t-elle une solution durable et soutenue? Est-ce qu’ils ont les moyens de leur ambition ? Est-ce qu’il y a des compétences capables d’absorber et d’utiliser les fonds disponibles ?

Les jeunes générations africaines ont besoin aujourd’hui davantage de sens et de contenu pour leur extrême précarité. Elles veulent une éducation et une formation qualifiante, l’égalité et l’équité dans le Droit au développement.

Quel avenir pour les jeunes francophones dans la globalisation du marché de l’emploi ? La plupart des bourses dans les organismes multilatéraux et intergouvernementaux sont raflées par les demandeurs anglophones. La barrière linguistique est très marquée pour les demandeurs francophones. En Afrique francophone, il n’y a aucune reconnaissance des actions de volontariat et de bénévolat dans les curricula.
La plupart des jeunes africains sont hyperformés mais ne sont pas qualifiés. Il y a une ambiguïté entre la formation salariale et la formation et la formation entrepreneuriale. L’innovation, la rénovation et l’audace entrepreneuriale sont complètement ignorées dans la planification des compétences opérationnelles. Les acteurs de la société civile, á cause de leur flexibilité et de leur adaptabilité ont des aptitudes á satisfaire toutes les demandes et offres compétenciales du marché.

Actuellement, il y a des exigences dans la nouvelle politique du personnel dues á la globalisation du marché du travail qui accorde une importance non négligeable á la valeur marchande de l’individu. La loi française sur la Valorisation des acquis professionnels (VAP) reconnait qu’une personne qui n’a pas les diplômes requis peut représenter une valeur supérieure sur le plan de l’expérience et de la compétence qu’une autre qui a accumulé le maximum de diplômes.

Quelles sont les chances pour les jeunes générations africaines de bénéficier de la globalisation du marche du travail ?
Il faudrait œuvrer dans le sens d’un CV largement partagé, diversifié, flexible et adapté aux besoins réels des principes du Développement durable et de la croissance économique soutenue (DD/CES).

Mr Babacar NDIAYE
Acteur de la Société civile africaine

Contacts : BP 37171 Dakar / SENEGAL ; Tél : +221 5394735 ; E-mail : babacar1ndiaye@yahoo.fr; ; e-fax : +33 8 26 41 53 36